L’art par sa symétrie cosmogonique avec notre monde, permet d’apporter une tentative de réponse à la question « pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?».



Sur ce site vous trouverez quelques reproductions choisies des œuvres d’Emile. Depuis 2007 sa peinture est passée de l’expressionisme abstrait à une forme de peinture au service d’une narration spontanée. Les processus de création en matière d’abstraction sont devenus des outils mentaux au service de la création et de la créature. Reste la non-intentionnalité, surtout dans les réflexes de composition, qui intervention après intervention, contribue à la construction de l’œuvre en suivant sa propre biologie. Dans ce sens les outils et l’artiste ne sont plus que des vecteurs. Les points d’encrages structurels, l’acte initiateur, est transféré sut la toile depuis une carte astronomique. Les points de référence sont généralement des étoiles et des constellations choisies.

Cette démarche permet d’expérimenter, d’explorer, de représenter des lieux et des situations qui contribuent à fournir une cartographie instinctive de nos univers, surtout de leurs faces invisibles. Cela se combine avec sa principale source d’inspiration: Emile prends note de ses rêves et ces derniers s’intègrent dans ses créations. Une sorte de symbiose s’installe dans ses œuvres et il s’en dégage une énergie vivante, qui pour lui signifie que désormais, la création est devenue une créature car elle existe dans ce monde sans l’artiste et est assez forte pour se défendre toute seule se passant ainsi de l’argumentation de son créateur. C’est pour Emile la marque de la responsivité. Lorsque les œuvres gagnent en force et en autonomie, les formes qui les composent sont reconnues par le spectateur, qui les identifie automatiquement par association. Cette appréhension est donc individuelle et chacun se reconnaîtra différemment dans ses œuvres. Un peu comme si une partie de l’esprit de l’artiste se retrouve insufflée dans le tableau et que l’on y retrouve un alter ego.

Lors de ses exposition, le spectateur est invité à une promenade hors du temps…

En descendant un escalier vermoulu,

Promenade dans une forêt de symboles,

Nous fixent avec responsivité.

Le long d’un chemin sans époque

Dans une ville éternelle,

Où nos propres fantômes

Se souviennent peut-être d’eux.

Au milieu des nombres et des oiseaux,

Tanit et Don Quichotte

Nomment les choses de l’espace.

Changements exponentiels d’une harmonie,

Qui passe 66 fois de 113 à 114…





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